Alors qu’entre les deux compagnies l’accord était passé depuis le mois de mars 2017, il manquait la validation des autorités gabonaises pour que la vente des actifs de Shell Gabon à Assala Energy soit possible. Des rumeurs faisaient état de zones d’ombres dans les termes de la transaction qui bloquaient sa validation.
Une entreprise domiciliée aux îles Caïmans plutôt qu’au Gabon, un mode de financement (reserve-based lending) qui ne plait pas et une mauvaise évaluation des réserves; telles étaient, d’après Africa Energy Intelligence, les préoccupations qui freinaient les autorités gabonaises dans la conclusion de la transaction.
Finalement, près de six mois plus tard, c’est ce jeudi 28 septembre 2017, que le gouvernement gabonais donnait son accord sur la vente de ses participations aux actifs terrestres pétroliers et gaziers à Assala Energy.
L’entreprise gabonaise se lance donc dans une phase de transition afin que le repreneur puisse prendre le relais dès la fin de l’année. Jusqu’à la conclusion de la transaction, c’est Shell Gabon qui reste responsable des opérations.
La décision de vente de la filiale gabonaise, et d’autres, du groupe néerlandais s’inscrit dans un plan global de restructuration du groupe, suite à l’acquisition de BG Group .
Assala Energy s’est engagée à poursuivre dans la lignée de son futur prédécesseur, et se réjouit de contribuer au développement de l’économie locale.
Avec africapostnews