Les mesures d’austérité prises par le gouvernement n’ont pas eu les effets escomptés dans l’amélioration de la situation économique du pays. Ainsi, sur les neuf premiers mois de l’année 2018, les pressions inflationnistes sont restées persistantes et plus prononcées au troisième trimestre notamment en ce qui concerne les prix des produits alimentaires qui ont grimpé depuis le premier trimestre, enregistrant une augmentation de 4,2%.
Selon la dernière note de conjoncture de la Direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale, l’inflation observée serait due à la révision de l’arrêté réduisant la liste des produits bénéficiant d’une exonération complète des droits de douane dans le cadre du programme lié à « la vie chère ».
Ainsi, les prix des produits alimentaires, ont grimpé depuis le premier trimestre 2018, enregistrant une augmentation de 4,2% pour le seul troisième trimestre et de 2,5% sur les neuf premiers mois de 2018. Cette évolution est davantage observée sur les fonctions Pains et céréales soit une augmentation de 3,3%, les Poissons et fruits de mer soit 2,5%)et sur la fonction légumes et tubercules a fait un bon de 4,6%.
Cette situation est tributaire de la baisse de l’offre de certains produits agricoles sur le marché, suite aux conditions d’exploitation défavorables à la production (météo, dévastation des plantations par les éléphants) depuis le début de l’année. En outre, la révision de la liste des produits qui bénéficient des exonérations dans le cadre du programme lié à « la vie chère » explique cette situation.
Avec gabonmediatime