A l’issue de son audition jeudi au tribunal de première instance de Libreville par un juge d’instruction, Etienne Dieudonné Ngoubou a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale.
Il est inculpé pour détournement présumé de fonds publics qui pourraient porté à plus de 700 milliards de Fcfa.
L’ex-ministre du Pétrole limogé avant d’être arrêté dans le cadre d’une politique de répression de la corruption engagée par Ali Bongo depuis sa réélection, est suspecté de malversations financières autour de la construction de barrages hydroélectriques et des affaires liées à des projets jamais réalisés mais ayant occasionné des prêts importants, avec plusieurs entreprises qui réclament depuis peu des centaines de milliards à l’Etat, nous précise t’on.
Longtemps soupçonné de détournement depuis son arrivée à ce ministère clé en 2012, l’enquête sur celui qui était entendu depuis mardi à la Direction générale des recherches (DGR) dans le cadre d’une enquête sur la gestion de l’argent public destiné aux travaux hydrauliques aurait déjà livré des éléments plus que compromettants qui, toujours selon nos informations, seraient à l’origine de l’incarcération.
Alors que des soupçons pèsent aussi sur d’autres dossiers, tel celui de la Poste, après Magloire Ngambia, mardi, Etienne Dieudonné Ngoubou Rechercher Etienne Dieudonné Ngoubou s’affiche désormais comme le deuxième ministre a être placé sous mandat de dépôt dans la cadre de la politique de lutte contre la corruption.
Avec Koaci