La ministre de l’Industrie et de l’Entrepreneuriat national, Carmen Ndaot (photo), a annoncé ce 11 juin à Libreville que le Gabon, malgré le début des opérations d’importations d’huile de palme par la filiale locale de la multinationale agroalimentaire, Olam Palm Gabon, le pays, du fait de certaines lenteurs et pesanteurs, était encore à la recherche d’un label industriel propre.
Une situation qui ne favorise pas l’essor de la filière agroalimentaire pourtant pourvoyeuse d’emplois, à travers les plantations du groupe Olam à Awala près de Kango à 80 kilomètres de Libreville, Mouila dans le sud du pays et Lambaréné dans le centre du pays.
« L’industrie agroalimentaire ne peut pas pour le moment être évoquée au Gabon […]; le Gabon n’a pas encore de label, mais les services du ministère travaillent dans ce sens, notamment la direction générale de l’industrie, l’Agence gabonaise des normes, l’organisation gabonaise de la propriété intellectuelle pour avoir un label gabonais. Pour l’instant, le gouvernement fait dans la promotion », indique la ministre.
D’après elle, l’impact de l’industrie dans l’économie nationale est aujourd’hui perceptible si l’on en juge par les performances réalisées par les unités de transformation du bois dans la zone économique spéciale de Nkok où une soixantaine d’usines produisent et exportent du bois, le complexe métallurgique de Moanda, les usines de production d’huile de palme de Mouila et Kango.
« Il est déjà important de mettre une norme à nos produits », souligne-t-elle. Cela devrait permettre de générer davantage de croissance du PIB, multiplier le volume des exportations en quantité et en qualité et assurer plus de création d’emplois.
Avec lenouveaugabon