Il faut sauver le commerce international. Réunis à Hangzhou, en Chine, pour deux jours, les dirigeants du G20 ont répété que le principe du libre-échange était indispensable à la croissance. Ils ont aussi affiché leurs craintes face à la méfiance grandissante des populations vis-à-vis de la mondialisation. Tout en promettant de tout faire pour mieux l’encadrer.
De fait, depuis la crise financière de 2008, les échanges commerciaux ont chuté. « Ils augmentaient de plus de 7 % par an avant la crise, deux fois plus que la croissance. Aujourd’hui, ils ne progressent plus que de 3 % par an à peu près », a expliqué Angel Gurria, secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans un entretien au Monde le 2 septembre. Pas de quoi tracter la croissance mondiale. Le Fonds monétaire international (FMI) devrait prochainement abaisser ses prévisions de croissance pour 2016.
Samedi, devant le B20 (Business 20), qui rassemble le monde des affaires en amont du G20, Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds, a insisté. « Le commerce est beaucoup trop bas, et il est trop bas depuis longtemps. S’il n’y a pas de commerce international, si les services, les capitaux, les personnes et les biens ne traversent pas les frontières, cela fait moins d’activité pour vous, moins d’emplois dans votre pays, où que soit basée votre entreprise. »
Les…
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