Les fusions et acquisitions ont été le principal mode d’investissement privé en Afrique de l’Est au cours du premier semestre 2017, apprend-on d’un récent rapport de la firme d’investissements, de recherche et d’analyse I&M Burbidge Capital.
Au total, le rapport relève que 23 fusions acquisitions ont été effectuées dans la région, soit 54% de l’ensemble des opérations enregistrées. Elles sont suivies par les opérations de private equity, pour lesquelles on note 12 transactions sur la période. C’est un revers de situation pour cette industrie car, sur la même période en 2016, on avait recensé 24 opérations sur un total de 64.
Sans surprise, le Kenya, véritable hub et plaque tournante des investissements dans la région, a récolté le maximum des deals.
Les offres publiques initiales en bourse n’ont pas été nombreuses et la dynamique a été impulsée par le Rwanda, où la filiale locale de I&M Bank s’est introduite sur le marché financier rwandais. Les analystes d’I&M Burbidge Capital pensent que cet engagement croissant dans l’investissement privé, est un indicateur de ce que les investisseurs demeure confiants sur les perspectives du Kenya, malgré une élection présidentielle, comme toujours, pleine de suspense dans ce pays.
La bourse de Nairobi traverse une période légèrement atone. Son dynamisme pourrait être relancé, avec la validation par le régulateur kényan des marchés des capitaux, de la possibilité pour les entreprises d’offrir des certificats de dépôts de titres de propriété mobilière. Ces documents sont des canaux d’investissement permettant à ceux qui le souhaitent, de prendre position sur des sociétés cotées du Nairobi Securities Exchange.
Avec agenceecofin