Le directeur délégué de l’Autorité pour la promotion des exportations du Ghana, Eric Amoako Twum, vient de confirmer que l’Union européenne devrait réexaminer, d’ici la fin de l’année, son interdiction d’accès au marché européen, imposée depuis juillet 2014 sur les produits ghanéens de la filière fruits et légumes, à cause notamment de la présence de maladies sur certains agrumes.
Bonne nouvelle pour les horticulteurs et producteurs ghanéens de la filière fruits. Selon Eric Amoako Twum, directeur général délégué de l’Autorité pour la promotion des exportations du Ghana (GEPA), l’Union européenne qui avait interdit depuis 2014 les importations de légumes du Ghana, réexaminera «probablement sa décision d’ici fin de cette année».
Le responsable qui intervenait, jeudi dernier, face à la presse au siège de l’Agence de presse officielle du Ghana à Sunyani, capitale régionale de Brong Ahafo (environ 400 km au nord de la capitale Accra), dans le cadre d’une réunion sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’exportation du Ghana et de la politique «Un district, un produit exportable», a expliqué que l’UE passera en revue chacun des aspects des produits, notamment l’emballage, la qualité, et les normes en vigueur.
A en croire le directeur général délégué de la GEPA, des efforts sont fournis par les autorités ghanéennes à chaque niveau, afin que cette interdiction soit levée pour fournir de nouveaux débouchés aux produits agricoles du Ghana sur les marchés de l’Union. D’ailleurs, cette réunion à Sunyani a connu la participation des directeurs généraux de district, des directeurs de coordination et des autres acteurs du secteur des exportations pour identifier de nouveaux produits d’exportation dans les différents districts de la région de Brong-Ahafo.
La qualité pointée du doigt
L’interdiction d’accès au marché européen pesant sur l’exportation des légumes du Ghana paraît justifiée. Les autorités européennes pointent du doigt des insuffisances, notamment la qualité et l’emballage des produits. Des aspects sur lesquels les producteurs ghanéens doivent travailler afin de faire lever l’interdiction temporaire qui remonte à juillet 2014.
Par ailleurs et comme l’explique Eric Amoako Twum, le secteur des exportations au Ghana dispose de grandes potentialités pour soutenir l’économie du pays. Selon lui, le pays peut particulièrement compter sur le secteur des exportations non traditionnelles (NTE) pour la création de postes d’emploi aux jeunes et contribuer à la lutte contre le chômage.
Avec latribuneafrique