Grand Bassam est l’une des villes balnéaires ivoiriennes les plus appréciées des touristes locaux et internationaux. Notamment à cause de son accessibilité (située non loin de la capitale Abidjan et du principal aéroport du pays). Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2012, la ville historique de Grand Bassam est la première capitale économique de la Côte d’Ivoire. Une belle ville qui allie à la fois modernité et tradition. Cependant, malgré sa renommée nationale et sous régionale, Grand Bassam présente de nombreuses faiblesses qui constituent un réel frein au développement de son tourisme.
L’une des faiblesses les plus importantes est la sécurité sur les plages de bassamoises. La ville enregistre une effervescence de toutes les couches sociales du pays, les week-ends et pendant les vacances. Étendues sur plusieurs kilomètres, les plages de la ville sont bordées de plusieurs hôtels et petits maquis qui accueillent les visiteurs, nationaux mais également internationaux. Aussi, la dangerosité des baignades constitue un réel frein, car elle apeure les touristes. En effet, chaque année, l’on enregistre un nombre important de morts par noyade à Bassam. Pour une destination qui accueille de nombreuses familles chaque semaine, une mer trop dangereuse et peu praticable est loin d’être encourageante. De plus, on note un manque d’agents de sécurité et une insuffisance de maitres-nageurs pour aider les éventuelles victimes.
En outre, l’offre touristique est peu variée dans cette ville. Les touristes sont tous portés sur les plages et les musées de la ville. Pourtant, organiser d’autres activités culturelles pourrait diversifier les atouts touristiques de la ville historique de Grand Bassam et attirer encore plus de visiteurs. En effet, hormis les activités culturelles du peuple autochtone, les activités touristiques en elles-mêmes sont inexistantes. Si bien qu’on enregistre une baisse d’activité touristique à la fin des célébrations culturelles. Le manque de restaurants et d’hôtels de standing pouvant attirer des touristes d’une gamme supérieure constitue l’une des faiblesses de l’offre touristique de Bassam.
Par ailleurs, les infrastructures existantes ont besoin d’être rénovées. Surtout les bâtiments coloniaux qui illustrent parfaitement l’histoire de la colonisation de la Côte d’Ivoire. En plus de certains hôtels et restaurants qui présentent une mauvaise hygiène, l’image de la destination Grand Bassam est ternie par l’insalubrité, au centre-ville et même sur les plages. Plusieurs rues sont jonchées d’ordures et les bâtiments délabrées donnent une image de vieillesse à la ville.
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