En France, l’exécutif vient d’annoncer la constitution du conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA). Cette institution directement rattaché au président français aura pour but de permettre à la France de « retrouver des canaux de discussion avec cette réalité africaine que l’on a un peu perdue de vue ces dernières années » indique une source proche de l’Elysée, dont les propos ont été rapportés par Le Monde.
Au nombre de onze, les membres de ce conseil devront aider le président français à mieux cerner les enjeux africains et la partition que pourra y jouer la France. « Nous devons avoir un esprit de hussards, être en mode vigie, ce que les institutionnels ne savent ou ne peuvent plus faire », estime l’ex-ambassadeur du Bénin près la France, Jules-Armand Aniambossou qui préside le CPA.
L’entité contribuera également au répositionnement de la France en Afrique. « Tout le monde court vers l’Afrique. Nous avons une proximité qu’il faut savoir utiliser. A nous d’expliquer pourquoi avec la France, ce sera mieux qu’avec d’autres » poursuit celui qui a été l’ex-camarade de promotion du président Emmanuel Macron à l’ecole nationale d’administration (ENA).
Outre le diplomate, on retrouve dans ce conseil des profils divers allant de l’entrepreneur (Karim Sy, Sarah Toumi) au cadre dirigeant, (Diane Binder), en passant par le juriste (Yves-Justice Djimi) et la scientifique (Yvonne Mburu). Si le pouvoir élyséen a indiqué avoir préféré la répartition par genre à une autre, plus géographique, on notera la présence dans ce conseil de deux Béninois (Jules-Armand Aniambossou et Jean-Marc Adjovi-Boco).
Avec agenceecofin