L’information n’est pas nouvelle car la hausse est prévue de longue date mais elle n’a pas manqué de faire râler les automobilistes qui n’ont pas oublié le scandale des rentes autoroutières qui a éclaté en 2014.
Une grogne qui s’ajoute à celle déjà très forte liée à la baisse de la limitation maximale de vitesse sur les routes à double sens prévue pour le 1er juillet 2018.
Des hausses de prix sur le réseau principal…
Jeudi 1er février 2018 la hausse des péages annoncée par les sociétés de gestion des autoroutes entre en vigueur. Le réseau autoroutier principal, notamment géré par Vinci, la Sanef et APRR, connait une hausse du prix du péage pouvant aller jusqu’à 2,04 % (en Rhône-Alpes).
Chaque hausse sera différente en fonction du tronçon pris en compte si bien qu’il est difficile de donner un chiffre exact mais la hausse sera facilement visible sur le prix payé.
– Autoroutes de Rhône-Alpes (AREA) : + 2,04 %,
– Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (APRR) : + 2 %
– Société des autoroutes du Nord et de l’Est de la France (Sanef) : +1,39 %
– Société des autoroutes Paris-Normandie (SAPN) + 1,39 %
– Autoroutes du Sud de la France (ASF) : +1,34 %
– Autoroutes Esterel-Côte d’Azur (Escota) : +1,34 %
– Cofiroute : +1,33 %
– Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc (ATMB) : + 1,03 %
– Société française du tunnel routier du Fréjus : + 0,87%
De plus, cette hausse des tarifs ne concerne pas uniquement les véhicules légers. Ainsi, les classes 2 (véhicules ou ensembles roulants), 3 (poids lourds et autocars), 4 (poids lourds et autocars) et 5 (2 roues) voient leurs tarifs augmenter de 0,59 % à 2,92 %.
… mais aussi sur le réseau secondaire
Le réseau autoroutier secondaire a quant à lui droit à la plus forte hausse avec + 2,8 % pour les tronçons gérer par Atlandes (A63), + 3,5 % pour les tronçons gérés par A’lienor (A65) ou Alis, ou encore jusqu’à + 4 % pour la partie gérée par Arcour, filiale du groupe Vinci (A19).