Les secteurs – et ils sont nombreux – qui manquent de main-d’œuvre sont une formidable opportunité pour ceux qui n’ont pas de diplômes à rallonge. Voici les formations qui y mènent.
“Je n’ai pas pris l’escalier, j’ai pris l’ascenseur”, plaisante Christian Ngoma quand il évoque sa carrière éclair chez Monoprix. Il y est entré à 18 ans comme vendeur pour devenir, après une licence pro en alternance au CFA Stephenson, chef du département mode de l’enseigne de Paris Pelleport, à tout juste 30 ans. La suite, ce bosseur ambitieux la connaît déjà : d’ici quelques années, il devrait être directeur de magasin.
Comme lui, vous n’avez ni le courage ni les moyens de vous embarquer dans des formations post-bac longues, chères ou sélectives ? Mais, comme Christian Ngoma, vous êtes décidé à intégrer une filière assurant de jolies et rapides promotions ?
En interrogeant des formateurs, des employeurs et des cabinets de recrutement, Capital a établi une sélection exclusive de dix-huit métiers répondant à trois critères. D’abord, on peut y accéder facilement par des formations spécifiques courtes de deux à trois ans. Ensuite, du fait d’une pénurie de main-d’œuvre dûment qualifiée pour ces postes, ces formations affichent un taux d’emploi de leurs diplômés souvent supérieur à 70%.
Enfin, ces jobs offrent de très bonnes perspectives de progression professionnelle, les entreprises de ces secteurs privilégiant, dans la gestion des carrières, la formation continue et la promotion interne. “En optant pour ces filières, les jeunes sont assurés de trouver un poste qui leur permettra ensuite d’évoluer”, assure Laurent Blanchard, DG du cabinet Page Personnel.
Avec management