Le FOCAC 2018, le sommet de Pékin sur la coopération sino-africaine ? Un véritable succès selon Cyril Ramaphosa. Pour le président sud africain, les relations entre la Chine et l’Afrique sont entrées dans un nouvel âge d’or.
Une coopération qui devrait permettre d‘équilibrer les structures commerciales des deux parties, avec un marché chinois davantage ouvert à l’Afrique. Les pays africains ont pour leur part plaidé pour des projets plus inclusifs pour leur population.
“La Chine est ouverte, mais pas seulement ouverte, elle veut ouvrir l’accès à son marché pour les produits à valeur ajoutée en provenance d’Afrique. De nombreux pays ont le sentiment qu’avec la Chine, nous avons un partenaire significatif, qui n’est pas seulement là pour voler et piller les ressources du continent africain, mais un partenaire qui veut aider ses partenaires à atteindre des niveaux d’industrialisation plus élevés.”, affirme Cyril Ramaphosa.
Si certains voient en l’investissement de la Chine en Afrique une nouvelle forme de colonialisme, pour Ramaphosa, il s’agit bel et bien d’une coopération gagnant-gagnant. “Je réfute et démystifie cette notion qui est propagée par des personnes envieuses et jalouses de cette relation qui serait un” nouveau colonialisme “. Il n’y a pas de” nouveau colonialisme “, c’est une relation profondément ancrée dans l’histoire”.
Au total 53 dirigeants africains ont participé à ce Forum. Le prochain Sommet sera organisé par le Senegal, en 2021.
Avec Reuters