La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a entamé ce mardi 24 janvier, une nouvelle tournée d’une semaine en Afrique. Elle se rendra ainsi en Centrafrique, en Ouganda avant de boucler son périple avec l’Ile Maurice.
Au programme de Lagarde, des entretiens avec les principaux responsables du pays et particulièrement ceux en charge de la mise en œuvre de réformes économiques à travers les différents instruments financiers qui font l’objet de programmes économiques communs entre le fonds et ses pays.
Ainsi à Bangui, la directrice du FMI devrait discuter avec les autorités du pays de l’état d’avancement du programme de réformes structurelles convenues par les deux parties à travers la Facilité élargie de crédit (FEC). Le pays qui sort d’une période d’instabilité politique et sécuritaire est engagé dans un vaste plan de développement qui comprend un important volet relatif à l’assainissement des équilibres macroéconomiques du pays et ainsi permettre la relance de la machine économique. Selon Henri Marie Dondra, le ministre centrafricain de l’Economie et des finances, cette visite sera consacrée à l’évaluation de « l’état d’avancement des reformes que nous avons déjà menées par son département en matière de gestion des finances publiques ». Le pays qui fait partie de la zone CEMAC traverse au même titre que ses pairs de la sous région, « une crise économique et toutes les prévisions en matière de croissance ont été revues à la baisse ». Les dernières prévisions ont été revues à la baisse, passant de 2,5% à 1,07% dans la zone en raison notamment de la baisse des cours du pétrole dont plusieurs pays de la sous-région sont exportateurs.
Toutefois, la Centrafrique devrait atteindre un taux de croissance moyenne de 5%, un signe positif dans le cadre de la relance économique qu’entreprend le pays. Le FMI est l’un des principaux partenaires financiers de la Centrafrique à travers notamment un nouveau programme d’assistance financière mis à la disposition des autorités de Bangui lors de la dernière table-ronde de Bruxelles, en fin 2016. Un fonds de près de 68 milliards de FCFA sur trois a été mis à la disposition du pays à travers la FEC.
Dans les autres pays qu’elle aura à visité, la directrice du FMI se pliera au même exercice.