Pour combler le Gap de la faible bancarisation au Burkina Faso, des entreprises agissant dans le privé s’organisent autour d’activités de microfinance. Estimées à 125 au total au 30 septembre 2017, ces activités dont les activités portent notamment sur la collecte de l’épargne et d’octroi de crédits sont soumises à une autorisation préalable sur toute l’étendue du territoire national. Pourtant au regard leur nombre croissant entraine il est constaté de nombreuses illégalités de gestion.
Le ministère de l’Économie, des Finances et du Développement a dans un communiqué tirer la sonnette d’alarmes sur ces activités souvent illégales. « Tout promoteur qui viendrait à le faire, sans être régulièrement agréé, s’expose à des sanctions conformément aux dispositions de la loi n°023/AN du 14 mai 2009 portant réglementation des systèmes financiers décentralisés au Burkina Faso » relate le communiqué.
Le Systèmes Financiers Décentralisés au Burkina Faso sont estimés au nombre de 125 au total couvrant tout le territoire national. Ces structures sont les seules habilitées à exercer les activités de microfinance (collecte de l’épargne et d’octroi de crédits).
Avec ecodufaso