Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a autorisé l’institution financière, pour le soutien des pays membres, à lever jusqu’à 8 milliards de dollars, soit plus de 4.000 milliards de FCfa en 2018.
Pour aider les pays africains à trouver des financements à leurs projets économiques, la Banque africaine de développement (Bad) va lever 8 milliards de dollars, soit plus de 4.000 milliards de FCfa en 2018. « Dans le cadre de son mandat de soutien à ses pays membres régionaux, la Banque africaine de développement (Bad) a obtenu, mercredi 13 décembre 2017, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, de son Conseil d’administration le feu vert pour lever jusqu’à 8 milliards de dollars américains (Eu) sur les marchés de capitaux », indique un communiqué de l’institution financière.
Notée triple A par les agences internationales de notation les plus réputées (Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s), la Banque dispose d’une gamme d’instruments financiers lui permettant de procéder facilement à des émissions libellées en dollars américains, en euros, en livre sterling et en dollar australien, selon la même source.
Au cours des cinq dernières années, la Banque africaine de développement a porté une attention toute particulière sur les investissements à forte responsabilité sociétale et environnementale notamment à travers l’émission d’obligations vertes qui a forgé sa réputation dans ce domaine. « Nous avons accru notre visibilité sur les marchés des capitaux et nous continuerons à lever des fonds auprès des investisseurs du monde entier dans le but de fournir à nos clients des ressources compétitives », a affirmé Hassatou N’Sele, vice-présidente par intérim en charge des finances et de la trésorerie à la Banque.
En novembre 2017, la Bad avait lancé un programme d’obligations sociales axé sur les défis de développement que l’Afrique doit relever.
A la faveur de la mise en œuvre de ses cinq priorités stratégiques dites « High 5 », la Banque africaine de développement a lancé des obligations thématiques dédiées aux piliers suivants : « Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique », « Industrialiser l’Afrique » et « Eclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie ». Cette dernière a été récemment récompensée par un prix.
Selon sa haute direction, la banque continuera d’explorer les perspectives d’émissions obligataires en devises africaines afin de faciliter le financement de ses opérations en monnaie locale et de promouvoir le développement des marchés obligataires locaux en Afrique.
Avec laviesenegalaise