Le dernier rapport annuel du Consortium pour les infrastructures en Afrique (ICA), intitulé « Tendances du financement des infrastructures en Afrique 2016 », montre que les engagements en matière de développement des infrastructures en Afrique ont reculé à 62,5 milliards $ en 2016, contre 78,9 milliards $ en 2015.
Cette huitième édition a levé le voile sur les différentes sources et l’impact du financement sur le développement des infrastructures en Afrique, tout en identifiant de nouvelles opportunités de mobilisation des ressources.
De ce rapport, il ressort que les dotations allouées aux infrastructures par les budgets nationaux en Afrique se sont élevées à 26,3 milliards $ en 2016, en hausse de 9,6% par rapport aux 24 milliards $ enregistrés en 2015.
L’apport chinois au développement des infrastructures sur le continent a beaucoup varié, après avoir atteint son niveau record en 2015 (20,9 milliards $). De 3,1 milliards $ en 2014, les investissements chinois sont passés à 6,4 milliards $ en 2016. De façon plus étendue, entre 2011 et 2016, l’investissement chinois est resté en moyenne dans le sillage des 12 milliards $.
Les pays et institutions membres de l’ICA (G8, Banque mondiale, la Commission européenne (CE), la Banque européenne d’investissement (BEI), la Bad, etc.), étaient également actifs. Les décaissements réalisés par ces membres, en 2016, se sont établis à 13,4 milliards $, soit une hausse de 6% par rapport aux 12,6 milliards $ de l’année précédente. Ce montant est le plus élevé jamais enregistré pour les membres de l’ICA. … suite de l’article sur Autre presse