Le Ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mamadou Coulibaly Sangafowa a procédé, mercredi, à l’installation officielle du conseil de surveillance de l’Agence pour le Développement de la Filière Riz (ADERIZ).
L’ancien Ministre Gaoussou Touré, président du conseil de surveillance, s’est engagé à tout mettre en œuvre pour que les objectifs qui leur sont assignés soient atteints. Il a annoncé un état des lieux dans les jours à venir afin de dégager les priorités.
Pour Gaoussou Touré, la Côte d’Ivoire dispose de tous les atouts pour réaliser l’autosuffisance en riz. Il a estimé que la modernisation de la riziculture devrait passer par » l’irrigation des parcelles à partir d’un plan national d’irrigation, la mécanisation, la professionnalisation de toute la chaîne de valeur, l’accès à des intrants de qualité et surtout le financement ».
Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural s’est réjoui du choix de M. Gaoussou Touré, au regard de son expérience dans le domaine. Coulibaly Sangafowa a rappelé que la mise en place de l’agence vise à donner un nouveau souffle à la stratégie nationale qui a manqué de financement.
Faisant le bilan de la filière, le ministre a indiqué que la SNDR, démarrée en 2011 avec un budget estimé à près de 700 milliards, a permis de réaliser plus 1,4 millions de tonnes de riz blanchis sur la première phase qui a duré trois ans. Cette phase, alors évaluée à plus de 400 milliards de francs CFA, n’a pu récolter près de 20 milliards essentiellement des partenaires au développement, a regretté le ministre.
L’Agence vient remplacer l’Office National de Développement de Riziculture avec une plus grande flexibilité financière et administrative. Elle aura pour mission de traduire en actions la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR) déclinée par le gouvernement et qui couvre la période 2012-2020.
La Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture (SNDR) déclinée par le gouvernement a été conçue pour couvrir les besoins nationaux de consommation prévoyant à l’horizon 2020 à environ deux millions de tonnes de riz blanchi. La mise en œuvre de cette politique nationale a permis de passer de 550 000 T en 2011 à une production qui stagne autour de 1 400 000 T aujourd’hui.
Source : AIP