Le 50ème Festival national des arts populaires (FNAP), le plus ancien au Maroc, prévu du 2 au 6 juillet à Marrakech, s’ouvre davantage sur les musiques universelles.
Cette particularité est précisée par l’association Le Grand Atlas, initiatrice de l’événement avec le ministère de la culture et de la communication, qui entreprend, selon ses dires, un nouveau lifting, sous le signe de l’ouverture et de la convivialité. «La 50ème édition sera une sorte d’essai global sur l’histoire des sensibilités du ressourcement et de la passion de l’art, qui répond parfaitement à la curiosité que nous portons à ses différentes facettes artistiques, c’est toute une science stratégique, dotée d’un don fulgurant d’entreprise», précisent les initiateurs.
En détail, l’association organisatrice développe, à l’aube de ce demi-siècle de vie du FNAP, de nouvelles orientations, d’autres créativités et «une inventivité spectaculaire dans ce management culturel et artistique».
Cette créativité se manifeste, selon la même source, par une palette multicolore des costumes des danseurs et danseuses qui s’opposent et se superposent sur scène et enchaînent l’histoire de tant de légendes, tantôt romantiques aux tons musicaux doux ou bien sonores et âpres. «Dans l’ensemble, les morceaux s’appuient sur des rythmes simples, bien marqués. Mais il existe des rythmes plus «subtils» qui soutiennent des danses plus «élaborées », dans l’espace trop bref d’un temps qui recrée la lutte parfois désespérée ou guillerette de la musique d’ensemble, laquelle, créatrice de ce pouvoir magique de captation, passe d’une coutume à l’autre dans un magnifique envol sur les différentes régions du Royaume», exaltent les initiateurs.
En entreprenant une telle démarche, l’association veut, selon ses dires, créer un espace de libre expression artistique, d’échange et de dialogue dans cette fusion universelle, entre les danses traditionnelles qui se réfèrent au répertoire chorégraphique essentiellement rural et tente de réconcilier des concepts très divers d’ici et d’ailleurs. Aussi, cette fusion marque, selon la même source, un merveilleux trait d’union entre l’Orient et l’Occident, tout en conservant une indéniable mémoire historique de ses racines d’origine, afin d’éviter que les danses populaires et traditionnelles ne tombent dans l’oubli faute de transmission et de relais, mais en conservant dans chaque province leur originalité. «Ainsi, à sa 50ème édition, le FNAP s’ouvre comme à l’accoutumée aux troupes étrangères dans une perspective d’interaction de métissage et de fusion où chaque année un pays étranger est l’invité d’honneur», concluent les initiateurs.