Leur prolifération, la pression fiscale, la déclassification de certains médicaments, etc., ont été abordés par les pharmaciens, durant leur assemblée générale en fin de semaine dernière à Douala.
Selon des données du ministère des Mines, de l’Industrie, et du développement technologique (Minmidt) rendues publiques en 2013, la présence des faux médicaments sur le marché camerounais cause des pertes s’élevant à près de 12 milliards de FCFA (18,73%) par an à l’économie, sur des pertes directes du chiffre d’affaires des entreprises estimées à 60 milliards de FCFA chaque année, à cause du commerce illicite. De l’argent que perdent les entreprises actives dans la fabrication et de l’importation des médicaments au Cameroun. L’Ordre national des pharmaciens du Cameroun (ONPC) ne veut plus de ce désordre dans leur secteur d’activité et l’a fait savoir, jeudi dernier à Douala, lors de la tenue de son assemblée générale ordinaire, après celle de septembre 2016.
Avec lequotidiendeleconomie