Les Etats africains devraient faciliter une meilleure implication des investisseurs privés dans la construction et l’extension de leurs réseaux électriques. C’est ce qui ressort du rapport « Linking up: Public-Private Partnership in Power transmission in Africa» publié par l’institution.
Seulement 35% des Africains ont actuellement accès à l’énergie pour une capacité disponible de 100 GW, rappelle l’étude. Avant de souligner que l’amélioration des infrastructures de distribution et leur déploiement sont aussi essentiels que l’augmentation des capacités de production électrique dans le processus d’électrification du continent.
« Jusqu’ici, le transport d’électricité en Afrique a été financé sur fonds publics et les nouveaux modes de financement faisant appel au secteur privé n’ont pas reçu une attention suffisante de la part des décideurs ou des investisseurs.», peut-on y lire.
Et pourtant, il s’agit d’une option plus que viable puisque dans les pays comme le Brésil, le Chili, l’Inde et le Pérou, 24,5 milliards $ ont été levés entre 1998 et 2015 et ont permis la construction de 100 000 kilomètres de lignes de transport environ.
« Mais pour attirer les investisseurs, les gouvernements doivent adopter des politiques capables de sous-tendre cette stratégie et mettre en place un environnement commercial, réglementaire et juridique adapté afin de susciter leur intérêt.», précise Riccardo Puliti, le directeur principal du pôle mondial d’expertise en énergies et industries extractives de la Banque mondiale.
Avec agenceecofin