42 % des salariés préfèrent partir en congé en août. 19% privilégient le mois de juillet et 24% le mois de septembre. Prendre des congés en même temps que son chef est-il judicieux ? Les éléments du pour et du contre.
OUI : En France, le mois d’août reste de loin la période préférée des salariés pour partir en vacances. Comme on les comprend ! Quel intérêt de rester quand plus grand monde n’est présent, à commencer par le chef ? Une fois ce dernier parti, il y a en effet de grandes chances que les dossiers sensibles soient mis en stand-by, surtout s’il a du mal à déléguer.
De plus, inutile de trimer puisqu’il ne sera pas là pour le voir et apprécier cet investissement personnel. Etre à la plage en même temps que son N+1 (on espère, pas au même endroit…) limitera aussi le risque d’être dérangé par lui pour un motif futile. Et s’il ne sait pas s’arrêter de travailler durant ses congés, il appellera plutôt les collègues de permanence…
Bien sûr, cela n’empêchera pas, si nécessaire, de rester joignable en cas de pépins sérieux. On l’aura d’ailleurs astucieusement précisé à son boss mais aussi à ceux qui sont restés dans le service.
NON : Quand le chat n’est pas là, les souris dansent, dit l’adage. Quand le chef n’est pas là, les membres de son équipe seront tentés de relâcher un peu la pression. Et pourquoi pas ? C’est un avantage à ne pas négliger. Ce temps libéré sera l’occasion de s’occuper un peu de soi, en faisant, par exemple, plus de sport ou en suivant une formation toujours reportée durant l’année faute de temps.
Pas question, toutefois, de ne rien faire côté boulot. L’absence du chef sera l’occasion de prendre des initiatives. Pour être efficace et connaître sa marge de manœuvre, le mieux sera d’en discuter avec lui avant son départ. Ce dernier sera probablement très heureux de compter sur quelqu’un de motivé et autonome pendant qu’il se dore la pilule. Et si les missions confiées sont menées à bien, ce manager sera d’autant plus enclin à s’appuyer sur ce précieux collaborateur à la rentrée.
Avec Management