En France, les élites politiques, médiatiques, bancaires, universitaires ont pris parti en faveur du coup d’État de l’européiste Sergio Mattarella en Italie.
Il s’agit d’un réflexe de classe. Mises au pied du mur, les élites politiques, médiatiques, bancaires, universitaires font front contre une décision démocratique populaire.
Le président français Macron lui-même a cru bon de se fendre de son compliment à Mattarella en saluant le « courage » et le « grand esprit de responsabilité » de son homologue italien.
Pourtant, jamais un président italien n’avait osé aller aussi loin contre le verdict de ses électeurs.
Comme le souligne Jacques Sapir, le président italien Mattarella a largement outrepassé les droits que lui confère la Constitution de son pays :
« Le refus de contresigner une nomination [d’un ministre, ndlr] ne pourrait se justifier que dans le cas de condamnations criminelles ou de conflits d’intérêt par trop évident. »
Ce n’était évidemment pas le cas pour le ministre refusé, Paolo Savona, pressenti pour l’économie par la nouvelle coalition majoritaire du parlement transalpin, mais retoqué par le président Mattarella pour euroscepticisme déclaré. Paolo Savona n’avait le tort que de menacer les intérêts des marchés financiers dont le président Mattarella se pose en garant abusif.
La guerre des classes fait rage, le peuple ne peut plus reculer
Les élites européennes, italiennes ou françaises, sont européistes.
Elle représentent tout au plus les 10 % les plus riches de la population.
Les élites européennes, italiennes ou françaises, veulent continuer à garder leur pognon, leur patrimoine, leur pouvoir politique, leur pouvoir médiatique, leur pouvoir bancaire, leur pouvoir universitaire.
La guerre des classes fait rage : aujourd’hui encore, sous nos yeux, la classe des 10 % les plus riches continue à faire sa propagande européiste à la télévision et dans tous les médias.
Les élites françaises sont retranchées dans la forteresse européiste, comme les partisans de l’Ancien Régime étaient retranchées dans le Palais des Tuileries le 10 août 1792.
De la même façon, les élites italiennes sont européistes : les élites italiennes sont retranchées dans la forteresse européiste, et elles sont prêtes à tout pour garder leur pouvoir.
Maintenant une chose est sûre : les élites européennes, italiennes ou françaises ou allemandes, n’accepteront JAMAIS le verdict des urnes s’il va contre les intérêts de leurs chers marchés financiers.
Les élites européennes, italiennes, françaises, allemandes, belges, espagnoles, n’accepteront JAMAIS le verdict des urnes.
La problématique pour les populations spoliées de leurs droits démocratiques est on ne peut plus simple : ce sera elles ou les élites.
Notre choix tombe sous le sens. La guerre des classes fait rage. On ne peut plus reculer.
source:https://yetiblog.org/maintenant-il-faut-choisir-le-peuple-ou-les-elites/