Sous l’égide de la FAO, l’Organisation des Nations –Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, un projet pilote d’intensification durable des productions agricoles dans les bas-fonds en Côte d’Ivoire, fait l’objet depuis mardi à Gagnoa, d’un atelier de formation d’une quarantaine d’acteurs à la mise en œuvre sur les approches dudit projet.
« Produire plus, mieux et avec moins de moyens », est la vision identifiée pour la Côte d’Ivoire, par la Fao, selon son fonctionnaire principal, chargé de la valorisation des ressources en eau, Ruhiza Boroto, animateur de l’atelier qui prend fin jeudi. Il a insisté sur l’apprentissage et la maitrise de méthode pour rentabiliser les bas-fonds qui abondent en Côte d’Ivoire, et qui non seulement regorgent de beaucoup d’eau, mais sont en plus, des sols fertiles.
Le but de ce projet, poursuit l’agent Fao, est de contribuer à accroître et diversifier la production alimentaire par l’application de techniques et technologies performantes, notamment, en matière de maîtrise de l’eau, de gestion durable des sols et des intrants agricoles (semence, engrais, alevins, produits phytosanitaires).
Pour atteindre cet objectif, la stratégie de mise en œuvre du projet sera basée essentiellement sur l’application des notions clés, ayant suscité sa mise en place à savoir, « produire plus avec moins » pour l’intensification des cultures et « les lignes directrices pour le développement durable des bas-fonds », impliquant toutes les activités de production dans l’écosystème des bas-fonds.
Le constat est qu’en Côte d’Ivoire, le mode de mise en valeur des bas-fonds, a un caractère essentiellement mono cultural, dominé par la riziculture, alors que par leurs atouts, les bas-fonds devraient constituer de véritables pôles économiques par la combinaison de plusieurs activités (riziculture, maraîchage, pisciculture notamment), a déploré le directeur régional de l’Agriculture du Gôh, Layon Philbert.
Avec Agrici