Le groupe Air France-KLM a mis en place des tarifs « rapatriement » pour les passagers impactés entre Paris et le Canada ou les Etats-Unis par la faillite de la compagnie aérienne low cost WOW Air, annoncée jeudi dernier.
Le retour dans leur base de départ est compliqué pour les milliers de passagers laissés en rade jeudi dernier par l’arrêt des activités de la low cost basée l’aéroport de Reykjavik-Keflavik. Pour ceux qui devaient partir de Paris avec WOW Air, le groupe franco-néerlandais propose des tarifs spéciaux sur cinq destinations : Montréal (YUL), Toronto (YYZ), Boston (BOS), Detroit (DTW), New-York (JFK) et Washington (IAD).
Ces tarifs « rapatriement », également proposés chez d’autres transporteurs, sont disponibles à la vente jusqu’au 11 avril pour des voyages jusqu’au 28 juin, qui seront effectués à bord d’avions d’Air France, de KLM ou de Delta Air Lines au départ de l’aéroport de Paris-CDG. Pour y avoir droit, les clients doivent justifier d’un vol aller WOW Air en provenance d’Amérique du Nord, acheté puis effectué avant le 27 mars.
Rappelons que WOW air dessert en France l’aéroport de Paris-CDG toute, l’année, et devait reprendre du 27 mai au 8 septembre quatre rotations hebdomadaires vers Lyon-Saint Exupéry.
Après les faillites récentes de Flybmi, Germania, Primera Air et Cobalt Air, celle de WOW Air souligne de nouveau la nécessité d’une caisse de garantie des compagnies aériennes pour rembourser les clients lésés. L’IATA s’oppose fermement à une telle caisse de garantie, estimant que les compagnies majeures n’ont pas à payer pour les petites compagnies à risque, alors que les professionnels du voyage, en premier les voyagistes, réclament l’adoption d’une protection financière pour les consommateurs :
«A la veille des élections européennes, il serait temps qu’une législation protégeant le consommateur soit mise en place à travers une caisse de garanties des compagnies aériennes. Le Danemark en aurait mis une en place. Les compagnies intéressées pour exploiter la clientèle du Royaume doivent déposer des fonds en garantie. Comme nous agence de voyages en France vis-à-vis de l’APST. Et si on répandait le fameux « modèle danois » ?» déclare Fabrice Dariot qui dirige l’agence internet comparative Bourse Des Vols.