Ce prolongement du “safety check” permet aux utilisateurs du réseau social Facebook de proposer ou demander de l’aide en cas de catastrophes naturelles.
Après le “safety check”, voilà le “community help”. Facebook a annoncé mercredi le lancement de ce nouvel outil permettant de proposer ou de demander de l’aide en cas de catastrophes naturelles ou de “crises accidentelles”, comme l’effondrement d’un immeuble. Il permet de mettre en relation les utilisateurs de Facebook, via un forum dédié sur le réseau social, pour trouver de la nourriture, de l’eau potable, un abri ou encore un moyen de transport…
“En temps de crise, être connecté est plus important que jamais”, écrit dans un communiqué Naomi Gleit, vice-présidente du réseau social. “Safety Check a été activée des centaines de fois, mais nous savons que nous pouvons faire plus pour donner à la communauté les moyens de s’entraider.” Lancée en 2014, la fonction safety check de Facebook permet aux utilisateurs de se déclarer en sécurité auprès de ses contacts sur le réseau social lors de catastrophes naturelles ou d’attentats. Dans les 24 heures suivant les attentats du Bataclan, en novembre 2015, plus de 4,1 millions d’utilisateurs ont utilisé cette fonction, avait alors déclaré Facebook.
1,86 milliard d’utilisateurs dans le monde
La nouvelle fonction a été inspirée par les membres de Facebook qui utilisaient le réseau social pour organiser l’aide aux personnes après des catastrophes telles que les inondations à Chennai (Inde) à la fin 2015, raconte dans un poste de blog Preethi Chethan, concepteur de produits chez Facebook.
Pour promouvoir son outil, le réseau social de Mark Zuckerberg avance un argument de poids : ses 1,86 milliard d’utilisateurs dans le monde. L’entreprise dit vouloir prévenir les actes mal intentionnés, en interdisant le community help aux mineurs. Facebook indiquera également si les personnes ont des connaissances en commun. Enfin, il classera comme indésirables “les comptes extrêmement nouveaux” et “les gens sur lesquels ils s’interrogent”, à confié au Wall Street Journalune représentante de Facebook. Dans un premier temps, Facebook va rendre disponible community help aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Inde et en Arabie Saoudite. Il promet déjà de “le rendre disponible dans l’ensemble des pays” progressivement.
Avec latribune