Pour récompenser tous les athlètes des compétitions olympiques de Rio, 5130 médailles seront fabriquées. Elles seront toutes composées de métaux recyclés.
Décrocher une médaille olympique, tous les athlètes de haut niveau en rêve. A partir du 05 août prochain, 5130 d’entre eux, s’il n’y a pas d’ex-aequo, recevront leur petite plaque arrondie autour du cou. Cette année, le côté pile représentera le logo des jeux de Rio entouré d’une couronne de lauriers. La face, elle, laissera place à Niké, la déesse personnifiant la victoire dans la mythologie grecque.
S’il est à nouveau sacré, le plus médaillé de l’histoire des Jeux Olympiques Michael Phelps s’alourdira de 500 grammes par victoire, soit le poids d’une médaille. Chacune d’entre elle sont fabriquées de la même façon et toutes composées de 99% d’argent recyclé, provenant de vieux miroirs et de clichés radiographiques. Seul le plaquage diffère selon la couleur : l’or, le bronze et l’argent composent 1,2% de la médaille.
48 heures de travail pour une médaille
Victor Hugo Berbert, en charge de la fabrication des récompenses, explique à Reuters qu’il faut environ 48 heures pour en fabriquer une. Il dirige une équipe de 80 personnes. «C’est un grand honneur et une grande responsabilité», a-t-il confié.
«Nous ressentirons une immense satisfaction quand notre travail sera porté sur la poitrine des athlètes qui auront tout donné pour gagner», commente Nelson Neto Carneiro, un artiste des ateliers de fabrication.
Avec Ivoire Matin