Joint au téléphone, le président de la cour constitutionnelle de Guinée, Me Kelefa Sall, a réagi, ce mardi, à l’annonce de son éventuelle destitution par huit des neuf membres composant son institution réunis en assemblée plénière. Il est accusé, dit-on, d’avoir « violé » les statuts et règlements intérieurs de la cour.
C’est un homme qui a l’air serein qui s’est prêté à nos questions. « Je vous ai expliqué hier pourquoi on procède au renouvellement par tiers. Je vous ai donné aussi les dispositions de la constitution. Demandez- leur les dispositions qui leur permettent de faire ça. C’est aussi simple », a-t-il expliqué au téléphone.
Mais eux disent qu’ils vous ont destitué, a-t-on demandé. « Et alors ? Je ne peux pas empêcher quelqu’un d’écrire ce qu’il veut et de dire ce qu’il veut. Allez-y leur poser la question », a-t-il conclu.
Mais selon les juristes, le président de la cour constitutionnelle est inamovible. Il est élu pour neuf ans. Donc, nullement on ne pourrait le destituer.
La suite des événements nous le dira.
Avec guineenews