Des enregistrements non authentifiés attribués à « Soro et Djibril Bassolé » déchaînent le Net
L’enregistrement sonore d’une conversation téléphonique entre deux hommes, présentés comme le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, et l’ex-ministre des Affaires étrangères burkinabé, Djibril Bassolé, au sujet du coup d’État de septembre au Burkina Faso a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux ivoiriens.
Diffusé par le journaliste Théophile Kouamouo sous l’intitulé « Coup d’État du RSP, les écoutes audio qui accusent Soro et Bassolé », le document fait dire celui qui serait M. Soro qu’il voudrait « frapper » le Burkina Faso hors de Ouagadougou afin de « paniquer » l’armée. « Puis le RSP sort en deux temps (…) et frappe des cibles fortes, surtout le PR », reprend-t-il.
Nous avons écouté cet enregistrement audio, nous pensons que c’est un montage grotesque, une véritable conspiration. En écoutant bien cet enregistrement on sent un montage des voix. C’est quelqu’un qui imite les deux voix car comment déterminer par cet enregistrement audio la voix de Soro ou de Bassolé. Sont-ils magiciens? Nous pensons qu’il faut être dans le secret pour déterminer cela.
En ce qui concerne l’auteur de ce enregistrement, Théophile Kouamouo qui est le propriétaire du journal Bleu(Le courrier d’Abidjan) et qui était le journaliste du pouvoir de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, nous comprenons aisément que c’est un montage politique qui n’a pour objectif de déstabilisé Soro en particulier et le régime Ouattara en général.
Pour les autorités de transition au Burkina, nous n’avons rien à dire car ils ne sont pas un pouvoir légitime et surtout en Afrique, tous les régimes de transition ont toujours les mêmes procédés c’est à dire ils fonctionnent selon les rumeurs.
La Côte d’Ivoire ne pourrait pas être à la base d’un conflit Burkinabè car ce sont les pays frère qui partage les mêmes intérêts.
Le 16 septembre, des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) avaient interrompu le conseil des ministres du gouvernement de transition burkinabè. Le coup d’État, mené par Gilbert Diendéré, l’ex-chef d’état-major de M. Compaoré, avait pris fin le 23 septembre suite à la reddition des putschistes.
Affaire a suivre…
LOPORT Max
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