Avec l’actualité ambiante au Cameroun relative aux déclarations de l’ambassadeur américain demandant au président Biya de quitter du pouvoir, les mendiants s’organisent peu à peu pour quitter le navire.
Hier encore, nos frères partaient en exil pour fuir la dictature féroce d’Amadou Ahidjo ou alors pour chercher une survie quelconque. Mais les informations que nous avons reçu au CCT sont alarmantes et font état de ce qu’il y’aurait depuis le début de la crise anglophone environ 166.000 demandes d’exil en direction de la France, de l’Allemagne, de l’Angleterre, et de la suisse par nos frères et sœurs qui y marquent tous comme raison, l’insécurité grandissante au Cameroun qui va bientôt exploser en guerre civile si rien n’est fait .
Depuis que le président a signé des conventions avec les autorités suisses pour la libre circulation pour tout détenteur d’un passeport diplomatique, c’est la course à ce précieux sésame. Que ce soient les membres du gouvernement, des hommes politiques, hommes d’affaires, autorités militaires et civiles et leurs familles, tous se battent avec frénésie pour obtenir ce billet pour le paradis.
Dans cette course folle ou ces derniers déboursent beaucoup d’argent pour s’octroyer ce document, personne ne laisse ses enfants. Les copines et autres copains sont aussi de la partie.
À l’observation, cela nous inspire au moins une lecture. Le président Biya a gère durant 36 ans notre pays avec son entourage constitué des gens de son village, ceux de sa belle-famille et les frères des cercles sataniques et ésotériques. Tous se sont gracieusement enrichis aux travers des détournements faramineux et trafics d’influence et personne d’entre elles n’a songé à défendre en ce moment-là les intérêts de Paul Biya mais bien au contraire.
Aujourd’hui encore, la capitale politique qui abrite le pouvoir de Biya demeure un véritable enfer. Entre poubelles et assassinat ciblés en passant par les crimes rituels, on n’est pas prêt de sortir de l’auberge.
Aujourd’hui où l’horloge a commencé à sonner avec le message de l’ambassadeur américain et toutes sortes de pressions internationales, on voit quelques-uns de ces amuseurs publics sortir de leurs trous pour faire semblant de le défendre tel un soutien comparé à la corde qui soutient le pendu. On les aura entendus vociférer.
De Famé Ndongo en passant par Tchiroma jusqu’a la marionnette de Garga Hamann, Ils sont nombreux qui s’érigent en comédiens pour mieux définir une stratégie de fuite au moment venu.
Le pauvre président encerclé par une clique de pyromanes à l’instar des Esso Laurent, Atanga Nji et autres proches est aujourd’hui celui que les camerounais tiennent pour principal responsable du chaos que traverse le pays car c’est bel et bien lui qui a nommé, promu et maintenu ces gens à des fonctions importantes et qui ne les a pas sanctionné au moment où le peuple réclamait leurs têtes. C’est donc à lui que la communauté internationale demandera des comptes et c’est lui qu’on ouvrira les portes de la CPI.
En ce moment, il ne reste que le président pose quelques actes pour une sortie honorable et ceux-ci consistent à arrêter davantage les prévaricateurs des caisses publiques, instaurer un dialogue avec nos frères du Nord-ouest et Sud-ouest et la mise sur pied d’un gouvernement de transition car manifestement, il doit se rendre à l’évidence que ses vieux généraux ne pourront lui être d’aucune utilité si les États Unis venaient à agir. Ces généraux Camerounais business men sont des incapables, C’est eux qui lui ont lègue cette instabilité dans la zone anglophone sans oublier la propagation du virus HIV qu’ils ont distribué aux jeunes filles dans l’armée et dans l’ensemble du territoire national.
Que le Président Paul Biya ne se fie pas aux fausses condamnations que ces zélateurs font avec leurs vuvuzela car avant que le cop ne chante trois fois ils l’auront tous renié et fui tels des rats palmistes!
Avec camerounweb