Popularisée par Tupperware dans les années 1960, la vente en réunion connaît une nouvelle jeunesse. A l’ère du tout-Internet, elle met l’accent sur la convivialité et la mise en scène du produit. Des atouts qui séduisent les clients comme les créateurs.
Le choix de la vente directe s’est imposé à Thomas Watine lorsqu’il a lancé Oika Oika, son entreprise de distribution de jeux de société, en septembre 2013. “La présentation est un moment magique où toutes les générations jouent ensemble”, s’émerveille-t-il. Tout aussi magique a été le développement de la société : le chiffre d’affaires a plus que triplé entre 2014 et 2015, passant de 470.000 à 1,55 million d’euros. “Dès le premier exercice, Oika Oika était rentable. Et j’ai pu me verser une rémunération cette année”, se réjouit le fondateur.
Tester avant d’acheter. Chez Oika Oika, la possibilité offerte aux clients de disputer des parties avant d’acheter est un ressort de vente puissant.
La vente à domicile, appelée aussi vente en réunion, a le vent en poupe. La Fédération de la vente directe (FVD) annonce un chiffre d’affaires de 4 milliards d’euros en 2014. Le ressort principal de ce type de vente, la démonstration, a beaucoup évolué depuis les réunions Tupperware des années 1960. Désormais, on parle d'”ateliers”. Mais le principe est le même : on profite d’un moment convivial chez un particulier pour mettre en scène un produit et nouer une relation de proximité avec les clients.