KARIBA (Zimbabwe), 28 mars (Xinhua) — Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa a mis en service mercredi le projet d’expansion hydroélectrique de Kariba Sud, une construction de 533 millions de dollars américains qui est probablement le plus grand développement énergétique du pays depuis son indépendance en 1980.
Cette installation devrait permettre d’atténuer les coupures d’électricité auxquelles est régulièrement confronté ce pays en raison du vieillissement de ses centrales, ainsi que ses besoins d’importation importants pour combler le manque.
Ce projet, couvrant l’ajout de d’unités de 2×150 MW, a été entrepris depuis 2014 par la compagnie d’ingénierie et de construction hydroélectrique chinoise Sinohydro.
La première unité a été achevée et a commencé à alimenter le réseau national en décembre 2017, tandis que le lancement d’essai de la seconde unité a été achevé il y a deux semaines.
(Xinhua/Shaun Jusa)
Cette expansion porte la capacité installée de la centrale électrique de 750 MW à 1 050 MW, ce qui en fait la plus grande centrale du pays à l’heure actuelle.
M. Mnangagwa a qualifié l’achèvement de ce projet de développement enthousiasmant pour le pays.
“En discutant avec les ingénieurs de Zesa et leurs collègues de Chine, j’ai été ravi de découvrir qu’ils ont travaillé main dans la main depuis le premier jour (…) et ravi également par la mise en œuvre des idées et projets et par le travail harmonieux qu’ils ont fourni pour y parvenir”.
“C’est une grande merveille qui montre ce que l’on peut accomplir en tant que gouvernement en collaboration avec d’autres institutions pour accéder à la technologie de nos amis. Nous disposons maintenant de 300 MW (supplémentaires) transmis dans notre réseau et dont nous pourrons désormais déduire de nos importations d’électricité. C’est la bonne voie à suivre”, a dit M. Mnangagwa.
Il a remercié la Chine pour avoir fourni au Zimbabwe une ingénierie et une technologie électriques de pointe.
“Nous vous assurons que nos ingénieurs et techniciens maintiendront ces actifs pour le bien de notre pays”, a-t-il conclu.