La Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), en collaboration avec le secrétariat général du Système d’échange d’énergie électrique Ouest africain (WAPP), a organisé, le vendredi 11 novembre 2016 à Ouagadougou, la 11e Assemblée générale de ladite structure sous régionale. A l’occasion, le ministre burkinabè en charge de l’Energie, Alfa Oumar Dissa a déclaré que le Burkina Faso vise un taux de couverture électrique du territoire national de 85%, d’ici à 2020.
La capitale burkinabè, Ouagadougou, a abrité, le 11 novembre 2016, la 11e Assemblée générale (AG) du Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain (EEEOA). La rencontre a été organisée par la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL). C’était en collaboration avec le secrétariat général du Système d’échange d’énergie électrique Ouest africain, en anglais West African Power Pool (WAPP).
Il s’est agi, pour les participants venus des pays de la sous-région, de faire des propositions et des recommandations, en vue de donner un coup d’accélérateur dans les différents projets dans le domaine de l’énergie électrique.
A l’occasion, le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Alfa Oumar Dissa a déclaré que l’objectif du gouvernement burkinabè est de faire passer le taux d’électrification national à 45% d’ici à 2020. Selon lui, à la même échéance (2020), le taux de couverture électrique du territoire national devrait passer à 85%. «Le taux d’électrification du pays a été évalué pour l’année 2015 à 18,83% avec une forte disparité entre le milieu urbain et rural», a rappelé le ministre Dissa dans son discours d’ouverture de la rencontre. Il a expliqué que le taux de couverture électrique en 2015 a été estimé à 34% avec seulement 575 localités électrifiées et 544 825 abonnés, ajoutant que ce chiffre est en hausse de 7,14%.
A entendre le ministre burkinabè en charge de l’Energie, c’est fort de cet état des lieux que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a pris l’engagement politique ferme et la vision de «rendre accessible et disponible» à l’horizon 2020. Et d’indiquer que cette nouvelle orientation dans le secteur de l’énergie se traduit par le mix énergétique à travers l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans la production actuelle du pays. Il a également évoqué la promotion de l’efficacité énergétique et le renforcement du parc de production d’énergies conventionnelles.
Le Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain (EEEOA) a été créé en 1999 pour tenter d’unir les efforts des pays de la sous-région où le contexte énergétique est caractérisé par une précarité de l’offre et de l’accès à l’énergie.
La 11e AG de l’EEEOA a connu la présence de l’ex-président de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), Kadré Désiré Ouédraogo. La rencontre de Ouagadougou est survenue après celle (10e AG) tenue en 2015, à Dakar, au Sénégal.
Alfred KANON
ecodufaso.com / ecodafrik.com