Ce forum qui s’étend sur quatre jours, est conjointement organisé par le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (Cereec), la Banque africaine de développement (Bad), le Réseau de financement consultatif privé Cti (Cti-Pfan), l’Organisation des nations unies pour le développement (Onudi) et la Coopération technique allemande (Giz).
Énergie Durable: La CEDEAO définit sa politique pour un accès plus élevé
Permettre aux populations des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) de bénéficier à grande échelle de l’énergie durable à l’horizon 2030. C’est la vision des experts et acteurs en énergie exprimée à l’ouverture du forum de haut niveau sur la promotion des politiques d’énergie durable de la Cedeao, ce lundi 14 septembre, à Abidjan-Cocody.
Ce forum qui s’étend sur quatre jours,est conjointement organisé par le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (Cereec), la Banque africaine de développement (Bad), le Réseau de financement consultatif privé Cti (Cti-Pfan), l’Organisation des nations unies pour le développement (Onudi) et la Coopération technique allemande (Giz).
Selon la directrice adjointe de cabinet du ministre du Pétrole et de l’Énergie, Fatoumata Thès, la rencontre de ce jour, précédant celle du 30 juin 2015 qui a vu le lancement du Groupe des leaders ouest-africains de l’énergie (Gloa), « démontre l’engagement des Etats membres d’atteindre les objectifs régionaux d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique de la Cedeao, adoptés par la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao en juillet 2013 visant l’accès aux services énergétiques durables en Afrique de l’ouest ». Avant de reconnaitre que toutes ces initiatives démontrent l’engagement des dirigeants à permettre aux populations d’avoir accès à l’énergie durable et à moindre coût.
Dans la droite ligne de cette politique sous-régionale, elle a rappelé, de ce fait, les initiatives prises par le gouvernement dans l’optique d’offrir un modèle de croissance en énergie. L’adoption du nouveau code d’électricité, le projet Biokala (installation d’une centrale biomasse), l’installation de centrales à base solaire, biomasse de petite hydraulique, le programme national de distribution de lampes basse consommation (Pndlbc), etc. sont des projets qui ont mis en lumière l’attachement de l’Etat ivoirien à l’accès à l’énergie, l’énergie renouvelable, l’efficacité énergétique.
Pour le Commissaire de la Cedeao pour l’Énergie, Morlaye Bangoura, il faudrait que les pays de l’espace communautaire mettent en place des plans d’actions efficaces afin de concrétiser l’espoir nourri par les populations quant à l’accès à l’énergie renouvelable. Rappelant à cet effet que la part de cette matière dans le mix énergétique passera à 10% en 2020 et 19% en 2030.
Au dire de l’ambassadeur de l’Union européenne, Jean François Valette, les pays de l’Afrique de l’ouest pourront réussir dans ce projet « d’énergie pour tous » qu’avec des initiatives novatrices, des politiques publiques favorisant des partenariats publics-privés. Il a souligné que son institution a investi 285 ,5 milliards Fcfa dans la région pour accompagner ce projet. Et que l’Ue s’apprête à injecter 458,5 milliards Fcfa dans le cadre du 11e Fed.