Emmanuel Macron était mardi matin aux Eparges, dans la Meuse, théâtre de combats dantesques en 1915.
Journée très dense pour le chef de l’Etat. Au troisième jour de son long périple des commémorations du centenaire de la fin de la Grande Guerre, Emmanuel Macron était mardi matin aux Eparges, dans la Meuse, théâtre de combats dantesques en 1915. Il y a rendu hommage à Maurice Genevoix, l’une des plumes de la guerre et a annoncé son entrée au Panthéon l’an prochain et, “à titre collectif”, celle de “ceux et celles de 14”, afin de rendre hommage à “l’armée victorieuse” de la Grande Guerre.
“Je souhaite que l’an prochain, ceux de 14, simples soldats, officiers, engagés, appelés, militaires de carrière, sans grade et généraux, mais aussi les femmes engagées auprès des combattants, car ceux de 14 ce fut aussi celles de 14, toute cette armée qui était un peuple, tout ce grand peuple qui devint une armée victorieuse, soit honoré au Panthéon”, a-t-il déclaré. “Je souhaite qu’ils franchissent ce seuil sacré avec Maurice Genevoix, leur porte-étendard”, a-t-il ajouté.
En compagnie de l’arrière-petit-fils de Maurice Genevoix, le président s’est recueilli sur la tombe de Robert Porchon, compagnon d’armes de l’écrivain, au cimetière militaire du Trottoir.
Le chef de l’Etat s’est également rendu au Point X, position stratégique où est désormais dressé un monument à la mémoire de 10 000 combattants français et allemands sans tombe. Au cours de cette séquence, non loin du point X, Emmanuel Macron a lancé un bouquet de fleur dans un des “entonnoirs” des Eparges.
Dans l’après-midi, Emmanuel Macron a ensuite honoré à Verdun les héros de la plus longue et la plus célèbre des batailles de la guerre. Accompagné de son épouse Brigitte et de lycéens de Verdun, il a visité le champ de bataille de Verdun. Il s’est ensuite rendu dans l’émouvant ossuaire de Douaumont où reposent les restes de 130.000 soldats français et allemands. Au total, 300.000 combattants ont été tués entre février et décembre 1916. Cette journée se terminera à Reims avec un hommage aux héros de “l’Armée noire”, ces troupes coloniales composées principalement de tirailleurs sénégalais.
Avec parismatch