Le programme des réformes économiques et financières de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cémac) a été mis à rude épreuve l’année dernière. C’est ce que révèle la Banque de France, dans son rapport annuel de la Zone franc de 2017.
Selon l’institution financière française, malgré la révision du cadre de surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques en janvier 2017, les pays de la Cémac ont connu des fortunes diverses dans la mise en œuvre de ces critères de convergence, mis en place dans le cadre de la surveillance multilatérale des politiques macroéconomiques sous-régionales.
Ces critères portent sur le solde budgétaire qui doit être supérieur à – 1,5% du PIB ; la dette publique pour un plafond de 70% ; le taux d’inflation en dessous de la norme communautaire de 3% et les arriérés sur la dette publique.
A titre d’exemple, le critère portant sur les arriérés de paiement n’a été respecté par aucun Etat membre. Quant à celui afférent au solde budgétaire, il a été respecté par quatre pays, à savoir la Centrafrique, le Congo, la Guinée équatoriale et le Tchad.
S’agissant du critère d’inflation, il a été respecté par tous les Etats, sauf la RCA, tout comme celui de l’endettement mais à l’exception du Congo.
Avec le nouveaugabon