L’AMDA (Africa Mini-Grid Developers Association) a annoncé son lancement officiel, le 18 avril 2018, dans 2 pays (Kenya, Tanzanie) d’abord puis 3 autres pays cette année (Nigeria, Éthiopie et Ouganda) et éventuellement dans toute l’ Afrique.
Les 11 entreprises membres actuelles desservent plus de 11 000 connexions et incluent des start-ups innovantes et des services publics. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que près de 290 millions d’Africains seront desservis par des mini-réseaux d’ici 2030, notant également que les mini-réseaux et autres solutions distribuées et renouvelables représentent l’option la moins coûteuse pour raccorder les trois quarts des population.
Les mini-réseaux sont de petits réseaux électriques dotés de leurs propres capacités de production, de stockage et de transport d’électricité. Ils peuvent desservir les ménages et les entreprises isolés ou intégrés au réseau principal.
Selon Amadou Hott, vice-président pour la puissance, l’énergie, le climat et la croissance verte de la Banque africaine de développement, «les mini-réseaux verts sont un élément essentiel du New Deal pour l’énergie de la banque qui prévoit 75 millions de nouvelles connexions. Grâce à nos diverses initiatives, y compris le programme de développement du marché des mini-réseaux vert, la BAD espère travailler en étroite collaboration avec AMDA
pour créer les conditions nécessaires à la mise à l’échelle du secteur et à l’accès à l’énergie en Afrique”.
Avec financial