En Egypte, les superficies dédiées à la culture du riz devrait augmenter de 37,5% à 445 000 hectares en 2019/2020. C’est ce qu’indique le dernier numéro du Système d’information sur les marchés agricoles (AMIS) hébergé par la FAO.
Cette progression de l’aire dédiée à la céréale devrait permettre au gouvernement égyptien de limiter le montant consacré aux importations de riz.
Le pays des Pharaons qui a choisi d’économiser l’eau du Nil au détriment du développement de la production, a déjà importé environ 47 millions $ de riz chinois depuis novembre dernier.
Pour la sélection de fournisseurs internationaux, les autorités égyptiennes prélèvent dans un premier temps, des échantillons des offres et les font tester ensuite par des scientifiques afin d’assurer que ceux-ci répondent aux besoins et aux préférences des consommateurs égyptiens.
D’après les dernières données de l’USDA, le pays devrait consommer 3,8 millions de tonnes de riz en 2019/2020 et acheter 500 000 tonnes de la céréale sur le marché mondial.