Le site web d’information Express.Live révèle que le gouvernement égyptien a déposé au Parlement plusieurs projets de loi portant tous sur la surveillance des réseaux sociaux. Le contenu de ces textes indiquerait l’existence de plusieurs mesures qu’envisage de prendre l’exécutif.
Tous les comptes des réseaux sociaux pourraient être reliés au registre national de la population afin de créer une base de données des utilisateurs de ces plateformes. Il s’agira aussi d’instaurer des frais d’inscription lorsqu’un utilisateur s’enregistre sur un réseau social. Le gouvernement égyptien voudrait ainsi créer un réseau social privé, uniquement accessible en Egypte, et générateur de recettes publicitaires.
Les projets de loi prévoient des sanctions. Ainsi, des amendes de 250 euros pourraient être infligées aux utilisateurs de réseaux sociaux qui refusent d’enregistrer leurs données. Et les récidivistes risqueraient, jusqu’à 6 mois de prison ferme.
Lesdits projets épousent la volonté des autorités égyptiennes de confectionner des outils de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme sur Internet. En 2014, des fuites d’informations au ministère de l’Intérieur révélaient l’existence d’un programme de mise en place d’un nouveau système de surveillance, à grande échelle et sans discrimination, des réseaux sociaux en Egypte.
Avec agenceecofin