Avec 70 000 tonnes (t) de bananes exportées en 2017, le fruit se place juste derrière le cacao et l’huile de palme parmi les exportations agricoles du Ghana. Toutefois, face à la concurrence des bananes d’Amérique latine sur les marchés traditionnels que constituent les pays européens, la production ghanéenne doit avoir pour objectif d’accroître ses volumes pour se rapprocher de ceux de Côte d’Ivoire et du Cameroun, a souligné le directeur de Golden Exotic, Benedict Rich, lors de l’inauguration de la Banana Producers Association of Ghana à Kasunya, dans la région du Greater-Accra.
Certes, convient-il, le gouvernement a pris des mesures soutenant la filière, notamment la législation sur les zones franches (Ghana Free Zones Act) et le Terminal Fruits au port de Tema. Mais on doit aller plus loin encore pour aider la filière horticole du pays, notamment en réduisant les coûts de l’énergie au port, le responsable regrettant qu’une grande partie de l’installation portuaire ait été confiée à une société privée, sans consulter la filière, rapporte ghanaweb.
Ceci dit, tout ne part pas vers l’Europe. Une vingtaine de pourcent irait vers les pays de la région comme le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger ou encore el Bénin, selon le ministre adjoint de l’Alimentation et l’agriculture en charge de l’horticulture, George Oduro.
Le pays compte deux importantes plantations bananières: Golden Exotic et Musahmahat Farms.
Avec commodafrica