Les travaux de la Conférence économique africaine 2017 se sont ouverts ce lundi à Addis-Abeba avec la participation de représentants de plusieurs pays, dont le Maroc. Cette manifestation qui se poursuivra jusqu’au 6 décembre, se veut un forum dédié aux économistes et aux décideurs.
Le thème arrêté pour cette Conférence, co-organisée par la Banque africaine de développement (BAD), la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) se focalisera sur la gouvernance et son rôle au service de la transformation structurelle.
S’exprimant à la séance d’ouverture de cette conférence, la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de renforcer le processus de gouvernance et une intégration soutenue avec des mécanismes qui peuvent aider à libérer le potentiel de transformation des économies africaines et à contribuer ainsi à bâtir des sociétés résilientes sur le continent.
Une croissance moyenne en Afrique de 5% entre 2000 et 2013 «n’a pas été suffisante» pour créer l’emploi nécessaire à la population du continent, a relevé la responsable, faisant également état d’une certaine «tendance de ralentissement de la croissance au cours des cinq dernières années». Selon une note de la CEA, la croissance moyenne en Afrique est restée modérée en 2016, soit 3,7% et devrait atteindre 4,5% en 2017.
Tenue sous le thème «Mettre la gouvernance au service de la transformation structurelle», la 12e édition de la Conférence africaine 2017 est une occasion pour les participants venus d’Afrique et du monde entier de réfléchir aux progrès enregistrés par les pays africains dans la transformation structurelle de leur économie.
Avec leseco