Les implications socio-économiques à l’ordre du jour Les experts du Bureau sous-régional pour l’Afrique de l’ouest de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Cea) sont depuis hier, lundi 25 juin 2018, en conclave à Cotonou. Cette réunion ouverte par le Directeur de cabinet du ministre d’Etat chargé du Plan et du développement, Rufino d’Almeida, se tient en prélude à la 21ème session du Comité intergouvernemental des experts de la dite organisation qui se penchera sur l’élargissement de la Cedeao à la Zleca.
Approfondir les réflexions sur les implications socio-économiques de l’élargissement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest au Maroc, à la Tunisie et à la Mauritanie. C’est l’objectif principal de la réunion ad’ hoc du groupe d’experts de la Commission économique pour l’Afrique qui se tient depuis hier lundi 25 juin 2018 à Cotonou. Les travaux visent également à examiner essentiellement les implications économiques, notamment en termes de flux commerciaux et de recettes publiques. Par ailleurs, il s’agira d’examiner les implications sur le bien-être de la population. Ensuite, les participants passeront en revue les implications de cet élargissement de la Cedeao sur le chantier de la mise en œuvre de la Zleca. Enfin, au cours de cette réunion, des recommandations seront formulées pour une expansion économiquement et socio-économiquement avantageuse pour les différentes parties et surtout pour l’effectivité de la Zleca.
Dans son mot de bienvenue, Dimitri Sanga, Directeur du Bureau sous régional pour l’Afrique de l’ouest de la Commission économique des Nations unies a indiqué que les débats qui se feront lors des travaux seront passionnants. Car a-t-il dit, la Cea est dans un contexte géoéconomique caractérisé par une guerre économico-sociale qui se profile entre les grandes puissances mondiales dont les Usa, le bloc européen et la Chine. Selon le Directeur de cabinet du Ministre du développement, Rufino d’Almeida, la Cedeao est considérée comme l’une des principales communautés économiques régionales qui vise à promouvoir la coopération et l’intégration dans les domaines économique, social et culturel avec pour finalité l’effectivité d’une Union économique et monétaire.
« La Cedeao, avec son marché de plus de 350 millions de consommateurs, a commencé à susciter l’intérêt de certains pays, essentiellement de l’Afrique du Nord. Par ailleurs, elle est s’engagée dans des accords commerciaux aux plans bilatéral et continental notamment la Zleca », a déclaré M. d’Alméida. A l’entendre, ces nouvelles adhésions sont les fondements de ces assises. « La présente réunion permettra également l’identification des principaux défis et enjeux pour la Cedeao et pour les pays candidats à savoir le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie », a-t-il indiqué. Les débats portent sur le thème « les implications du potentiel élargissement de la Cedeao et la Zone de libre-échange continental africain ». A noter que la rencontre réunit tous les Etats membres de la Cedeao et prend fin ce jour.
Mohamed Yasser Amoussa (Stag)