300 volontaires sont recherchés en France par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) pour tester un vaccin contre le virus Ebola.
Une campagne pour recruter 300 volontaires pour tester un vaccin contre Ebola dans sept hôpitaux à Paris et en province a été lancée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). “Pas besoin d’avoir fait médecine pour combattre Ebola”, proclament les affiches de la campagne de l’Inserm, qui coordonne le projet international de recherche “Ebovac2”.
Comment cela va se passer ? Le premier candidat vaccin, appelé “prime”, stimule les défenses immunitaires. Le second, appelé “boost”, renforce et étend la réponse immunitaire. L’intervalle optimal entre les deux injections sera étudié afin de déterminer lequel stimulera le mieux les défenses immunitaires des vaccinés. L’écart entre les deux injections sera de 28, 56 ou 84 jours.
Les participants, répartis par tirage au sort, recevront les vaccins actifs, ou un placebo (pour un participant sur dix).
Un numéro vert (0800 156 156) et un site web (www.recherche-vaccinebola.fr) permettent d’informer les volontaires et les orienter vers les centres les plus proches de chez eux.
Aucun risque pour les volontaires. Les volontaires n’ont aucun risque d’être infectés par le virus Ebola, souligne le chercheur. Ils seront suivis pendant un an, avec 9 à 15 visites médicales et recevront une indemnisation de 760 à 1.240 euros.
Les volontaires, âgés de 18 à 65 ans, doivent se situer à proximité d’un centre d’essai (Paris, Créteil, Lyon, Marseille, Rennes, Saint-Etienne, Strasbourg).
Un essai aussi en Angleterre. “Ce type d’approche paraît donner la réponse immunitaire la plus forte et la plus durable”, explique Rodolphe Thiébaut, responsable scientifique de l’ensemble du projet Ebovac2, au niveau européen et africain. Le même essai a commencé cet été en Angleterre à Londres et Oxford.
Au total, l’essai franco-anglais Ebovac2 regroupera 630 volontaires. Le recrutement de 1.188 volontaires est également prévu en Afrique dans des pays hors zone d’épidémie (Ouganda, Kenya, Rwanda, Burkina Faso, Côte d’Ivoire).
avec europe1