Le cabinet d’avocats ouvre un bureau dans la capitale économique Douala, ainsi qu’une antenne à Yaoundé, a-t-il annoncé dans un communiqué. Nouvelle initiative africaine pour Lefèvre Pelletier & associés (LPA) : après s’être rapproché en début d’année du cabinet Silini, Baghdadi & Bentoumi, l’un des plus connus de la place d’Alger où LPA est implanté depuis 2007 — un an avant Casablanca où il a ouvert en 2008—, le cabinet français d’avocats s’attaque à l’Afrique subsaharienne. Il a annoncé, lundi 2 mai, avoir ouvert un bureau dans la capitale économique camerounaise, Douala, ainsi qu’une antenne à Yaoundé, la capitale politique.
C’est Yves Moukory Eyoum, ancien directeur associé chez l’auditeur EY au Cameroun, où il s’est notamment occupé de conseil aux États et aux investisseurs, qui prend les rênes de la nouvelle branche camerounaise, dotée d’une équipe de cinq juristes.
LPA et CGR Legal, un ensemble à 44 millions d’euros
« Le développement du recours aux avocats d’affaires passe par la combinaison entre une implantation très locale avec des avocats installés sur place, qui connaissent parfaitement la culture, le tissu économique et les rouages administratifs, et l’accès à une plateforme structurée et internationale qui garantit aux clients des compétences dans les différentes pratiques du droit des affaires », indique-t-il dans ce même communiqué.
Seule une poignée de cabinets d’avocats d’affaires sont recensés dans les pays d’Afrique subsaharienne francophone.
Et les implantations de grands cabinets d’avocats internationaux ne sont pas légion. Dernier exemple en date : un autre acteur hexagonal, DS Avocats, a annoncé fin mars l’ouverture de ses premiers bureaux en Afrique, à Alger et à Dakar, suivant en cela l’américain Orrick qui, lui, avait choisi Abidjan.
LPA et CGR Legal, un homologue français, ont annoncé leur fusion le 11 janvier 2016 : le nouveau cabinet a donné naissance à une structure de 160 avocats répartis dans 7 bureaux dont 6 à l’étranger. Leur chiffre d’affaires consolidé atteint 44 millions d’euros selon Les Échos.
Avec jeuneafrique