Douglas Adams ? Les amateurs de science-fiction ne connaissent que lui (enfin, avec Asimov, Frank Herbert, Philip K. Dick, Lovecraft, etc, etc.)… Ce britannique est l’auteur de la célèbre ” trilogie en 5 volumes ” du Guide du Voyageur Galactique (H2G2). L’inventeur de “Babelfish”, un poisson qui une fois logé dans l’oreille permet de traduire tous les langages de l’univers, était doté d’un humour so British qui l’avait amené entre autres à travailler avec les Monty Pythons ou encore sur la série de la BBC Doctor Who. Fervent défenseur de la science, Adams était un ami du biologiste anglais Richard Dawkins, qui lui a dédié son livre “Pour en finir avec Dieu” en 2006. De nombreuses références à H2G2 ont été produites par les scientifiques ces dernières décennies. On peut citer le traducteur automatique en ligne “Babelfish”, évidemment en référence à l’improbable poisson. En 1998, on baptisa un astéroïde Arthur Dent, nom d’un des personnages du Guide. Mais la référence la plus connue à l’auteur est le chiffre 42…
“Salut, et merci pour le poisson !”
“PENSÉE PROFONDE”. Dans son Guide, 42 est la réponse apportée par le super-ordinateur “Pensée Profonde” pour expliquer le sens de la vie. La réponse n’a pas de sens ? C’est parce que la question n’a pas été bien formulée. D’ailleurs, si on tape sur Google “the answer to life the universe and everything”, la calculatrice apparaît automatiquement et affiche… 42. L’oeuvre du Britannique est parcourue de questionnements scientifiques, sur l’intelligence artificielle (le robot dépressif Marvin avec un cerveau équivalent à une planète), la place de l’homme sur Terre (pour lui, l’être humain est la 3e espèce la plus intelligente, derrière les dauphins et les souris de laboratoire), les livres numériques ou le voyage spatial. Au cours de sa vie, Douglas Adams a souvent été l’invité de conférences scientifiques, comme son intervention prononcée à Cambridge en septembre 1998 intitulée “Y a-t-il un Dieu artificiel?”.
Décédé en 2001 d’une attaque cardiaque à l’âge de 49 ans, Douglas Adams a marqué de nombreuses générations de scientifiques et d’amateurs de science-fiction. Tels les dauphins quittant la terre avant la fin du monde, on peut lui dire ” Salut, et merci pour le poisson ! “.
Avec sciencesetavenir