La première place du classement des meilleures villes de Russie en termes de qualité de vie, publié par la revue Russian Reporter en mai 2017, revient à la ville sibérienne de Tioumen (2 000 km à l’est de Moscou).
L’étude portait sur les villes de plus de 600 000 habitants. Le classement se base sur les statistiques économiques concernant la qualité de vie, ainsi que sur un vote en ligne organisé sur le site de recherche d’emploi SuperJob.
Les auteurs du classement n’y ont pas inclus Moscou et Saint-Pétersbourg précisant que dans les deux mégapoles, le budget est établi selon des principes différents des autres villes – ce sont les deux seules villes russes à disposer du statut d’unités fédérales.
1ère place – Tioumen
Tioumen est la capitale d’une région pétrolière, ce qui assure des rentrées conséquentes dans le budget municipal. Pourtant, c’est bien grâce au vote populaire que la ville a obtenu sa première position, assure Russian Reporter. La revue distingue également le bon travail de l’administration de la ville, qui assure une hausse constante des indicateurs sociaux et économiques ces dernières années.
2ème place – Krasnodar
Cette ville du sud de la Russie (1 300 km de Moscou) a occupé la première place du classement de Russian Reporter pendant cinq années consécutives. Les statistiques témoignent que c’est la ville la plus dynamique en termes de construction de logements, tandis que les habitants soulignent l’accessibilité des biens et services. Par ailleurs, Krasnodar est le leader en termes d’ouverture aux investisseurs russes et étrangers, indique la revue.
3ème place – Rostov-sur-le-Don
Porte du sud de la Russie (760 km de Moscou), nœud de transport, administratif et économique – des atouts majeurs qui favorisent le développement dynamique des entreprises à Rostov-sur-le-Don. Principale point fort de la ville – sa capacité à s’adapter à une situation en constante évolution sans céder ses positions, soulignent les auteurs du classement.
4ème place – Ekaterinbourg
Ekaterinbourg, grande ville de l’Oural située 1 800 km à l’est de Moscou, peut se targuer de bons salaires et se classe première en volume de commerce de détail. La ville est ouverte à la nouveauté. En 2013, elle a élu comme maire Evgueni Roïzman, « un homme résolu et complexe qui n’hésite pas à entrer en conflit avec les autorités centrales », souligne la revue.
5ème place – Kazan
Aux yeux de ses habitants, Kazan (800 km de Moscou) est la meilleure ville pour toute une série d’indicateurs socioéconomiques : accès aux écoles et aux jardins d’enfants, bons emplois, présence de lieux de loisirs, ou encore bienveillance des habitants figurent parmi ses points forts. Par ailleurs, la ville utilise intelligemment son potentiel touristique : pendant la Coupe des confédérations de football qui se tiendra pendant l’été 2017, elle devrait accueillir entre 80 000 et 150 000 touristes.
6ème place — Novossibirsk
Domaine public
Capitale scientifique et industrielle de la Sibérie (3 300 km de Moscou). Les autorités municipales investissent beaucoup dans l’éducation, la culture et le sport, mais les habitants se plaignent des problèmes écologiques, de l’insécurité et des difficultés à trouver un emploi.
7ème place — Krasnoïarsk
Centre industriel et logistique du sud-est de la Sibérie (4 100 km de Moscou), la ville a un bon potentiel pour progresser, mais est freinée par les chiffres de la criminalité, précise la revue.
8ème place — Perm
Ces dernières années, cette ville de l’Oural (1 400 km de Moscou) affiche une stagnation, mais elle parvient à maintenir son bon classement grâce au vote et reste un important centre culturel du pays, indique la revue.
9ème place — Nijni Novgorod
Alexeï Mosko, Ilaria Kantorova
Nijni Novgorod (416 km de Moscou), ville située au confluent de l’Ob et de la Volga, est aujourd’hui célèbre en tant que pôle d’entreprises informatiques – Intel, Huawei, SAP et Yandex y ont pris leurs quartiers.
10ème place — Oufa
Domaine public
Capitale d’une région agraire et pétrolière, république de Bachkirie (1 300 km de Moscou), la ville s’est transformée après le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai et des BRICS, accueillis par Oufa en 2015. Toutefois, les habitants se plaignent du manque de bons emplois, précise la revue.
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