Ces auditions ont eu lieu ce matin. Il s’agit des responsables de deux des principales « entités bénéficiant d’une autonomie de gestion ». Ils ont été invités à présenter leurs actions au quotidien et leurs principaux défis pour l’avenir.
Des entretiens qui se déroulent dans le cadre d’une grande revue de l’efficacité de l’action publique au Gabon, souhaitée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba.
Le premier entretien s’est tenu avec le Pr Michel MBOUSSOU, directeur général de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS). Une agence qui joue un rôle majeur dans la vie quotidienne des Gabonaises et des Gabonais car elle s’occupe de leur santé et de leur protection sociale.
En effet, entre autres programmes, la CNAMGS est chargé de la mise en œuvre de la couverture maladie universelle (CMU), qui permet aux plus démunis de bénéficier de la solidarité nationale.
La CNAMGS est donc un outil de protection sociale, mais également un ciment national. Elle permet la matérialisation de l’idée de solidarité au sein de notre Nation.
Dans la foulée, le second entretien a eu lieu avec M. Auguste BIVIGOU, directeur général de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) dont l’action impacte la vie de plus de 500.000 Gabonaises et Gabonais. En particulier, elle intervient dans la délivrance des bourses aux étudiants. Pour beaucoup d’entre eux, impossible d’envisager sereinement leur cursus sans un tel soutien financier.
L’action de l’ANBG est donc déterminante. Et elle l’est à plus d’un titre. Tout d’abord, elle s’occupe de notre jeunesse. Une jeunesse qui a été érigée au rang de priorité par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à l’occasion de son second mandat.
Ensuite, elle intervient dans le champ de l’éducation. A l’heure où la puissance d’une Nation est assise sur l’économie de la connaissance, permettre à nos jeunes d’étudier dans les meilleures conditions est une priorité.
Enfin, à travers son action, l’ANBG est un outil de mise en œuvre du principe d’égalité des chances, cher au chef de l’Etat. Son action en matière de cohésion sociale et générationnelle est donc déterminante.
« Compte tenu des enjeux (jeunesse et éducation d’un côté, solidarité et protection sociale de l’autre) et des montants en jeu, il est impératif que ces agences non seulement soient bien gérées, mais le soient de la manière la plus optimale, la plus efficiente possible. D’où cette revue de l’efficacité de l’action publique au Gabon que je mène à la demande et sous la supervision du chef de l’Etat.
Dans un contexte économique contraint, qui impose à l’Etat et à tous ses démembrements de faire des efforts, nous avons un objectif : faire mieux pour servir les Gabonais.
Chaque denier public doit donc être dépensé avec le maximum d’efficacité. C’est au prix de cet effort collectif, que nous y parviendrons. Il en va de l’intérêt de tous les Gabonais, auxquels nous devons rendre des comptes.» Brice Laccruche Alihanga.