La capitale burkinabè est ce vendredi matin le théâtre de plusieurs attaques dans les zones de l’ambassade de France, de la primature et de l’état-major des armées. La situation reste confuse et l’identité des assaillants demeure inconnue. Suivez l’évolution de la situation sur notre live.
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12 h 41 – Premières images de Ouagadougou
Une forte fumée s’élève au-dessus de l’état-major, à Ouagadougou.
L’explosion a soufflé les vitres d’un immeuble proche du lieu de l’attaque.
Des tirs sporadiques continuent de se faire entendre. La situation reste encore extrêmement confuse dans la capitale burkinabè. Les images ci-dessus ont été prises dans les premières minutes de l’attaque. Les assaillants sont encore non identifiés.
12h32 – Un blessé témoigne
Djipo Mahamadi a été blessé dans les premiers instants de l’attaque. Nadoun Coulibaly, correspondant de Jeune Afrique à Ouagadougou, l’a rencontré. « Quand j’ai entendu l’explosion, je me trouvais près de l’état-major. Dans la panique, j’ai été percuté par une moto », rapporte-t-il, ajoutant souffrir d’une fracture du pied.
12h29 – Attaque en cours « à l’ambassade de France et à l’Institut français »
Sur son compte Facebook, l’ambassade de France au Burkina Faso précise que l’attaque est « en cours à l’ambassade de France et à l’Institut français ». Un peu plus tôt, l’ambassadeur de France au Burkina, Xavier Lapeyre de Cabanes, faisait état d’une attaque « aux abords » de l’ambassade.
12 h 12 – « Une très forte détonation a fait trembler les murs »
Notre correspondant, Nadoun Coulibaly, se trouvait à 300 mètres de l’état-major des armées lorsqu’il a entendu une forte détonation. Il était un peu plus de 10 h GMT et heure locale. « Une très forte détonation a fait trembler les murs de bâtiments sur plusieurs centaines de mètres. Tout de suite, il y a eu un grand mouvement de panique, les gens se sont tous mis à fuir. »
Selon des témoins, deux hommes armés étaient arrivés quelques instants auparavant, ouvrant le feu sur les sentinelles postées à l’entrée de l’état-major des armées. « J’achetais une montre avec un marchand près de l’état-major quand des tirs ont retenti. Des personnes cagoulées avec des sacs à dos échangeaient des tirs avec la sentinelle. Puis, on a entendu l’explosion. », raconte Kader.
Depuis, une épaisse fumée noire s’échappe de ce bâtiment, situé en plein centre de Ouagadougou. Selon un haut-gradé, joint par Jeune Afrique, certains des assaillants seraient « en tenues militaires ».
12 h 07 – La police burkinabè fait le point sur la situation dans la capitale
La police nationale burkinabè a diffusé un communiqué, indiquant qu’« une attaque armée est en cours présentement dans la ville de Ouagadougou ». « Cette attaque concerne les zones suivantes selon les premières informations disponibles : alentours du Premier Ministère ; alentours du rond point des Nations-Unies », précise le communiqué, qui invite les populations à « éviter ces zones au maximum pour l’instant ».
12 h 04 – Une explosion près de l’état-major des armées, selon plusieurs témoins (AFP)
Des témoignages font état d’une explosion près de l’état-major des armées burkinabè et de l’institut français. Cette zone est située à environ un kilomètre de distance de la première attaque près de l’ambassade de France.
11 h 40 – Des tirs entendus dans le centre de Ouagadougou près de l’ambassade de France (AFP)
Un correspondant de l’AFP fait mention de tirs intenses dans le centre de Ouagadougou, non loin de l’ambassade de France au Burkina Faso. Selon des témoins, cinq hommes armés sont sortis d’une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l’ambassade.
Jean-Marc Châtaigner, l’ambassadeur français, envoyé spécial pour le Sahel, évoque une « attaque terroriste » sur Twitter, ce mardi 2 mars.
Avec jeuneafrique