En visite de deux jours en France, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales Noureddine Bedoui a rassuré les ressortissants algériens à l’étranger, annonçant la prise de nouvelles mesures et dispositions pour régler les problèmes liés au passeport biométrique, a rapporté ce jeudi 17 décembre l’APS.
« Nous portons une grande attention à notre communauté nationale en France. Ceci nous a amené à prendre des mesures pour l’amélioration de la prise en charge des aspects liés aux documents de voyage, notamment le passeport biométrique », a-t-il expliqué à la presse, à l’issue de sa visite au consulat de Bobigny.
M. Bedoui a promis que toutes les mesures et dispositions seront prises pour régler les « imperfections » liés au traitement et à la délivrance du passeport biométrique.
« Ce que je peux vous assurer, c’est que nous avons pris des décisions sur la base de nos constatations d’aujourd’hui à Bobigny. Nous allons prendre toutes les dispositions et toutes les mesures afin d’améliorer le processus et de régler définitivement cette situation liée au passeport biométrique ».
Le ministre, informé des délais de l’enrôlement des dossiers de passeports, a exprimé son mécontentement. « C’est inacceptable », a-t-il martelé. Il a aussi instruit les services consulaires à informer les citoyens pas SMS pour venir récupérer leur document de voyage disponible. La même source signale que 150.000 passeports n’ont pas été récupérés.
A ce sujet, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il va évoquer à Alger la question de la demande de renforcement des consulats en ressources humaines pour une « autorisation exceptionnelle » de recrutement du personnel vacataire.
Il a par ailleurs rajouté qu’au niveau du centre national des passeports biométriques à El-Hamiz (Alger), une chaîne de production ‘‘exclusivement’‘ dédiée à la communauté algérienne à l’étranger est à pied d’oeuvre pour réaliser la confection des passeports dans un délai n’excédant pas les 48 heures.
Des promesses annoncées suite à de nombreuses plaintes liées à des retards, mauvais accueil ou des abus, exprimées par des ressortissants algériens établis en France
Dans une récente déclaration à la presse, Djamel Bouras, député de l’émigration au FLN a par ailleurs indiqué que pas moins de 1.2 million de ressortissants algériens en France ne disposent pas du passeport biométrique. Le même responsable a estimé à près de 2 millions le nombre total de ressortissants algériens à l’étranger sans passeport, rapporte le quotidien El Khabar.
avec huffpostmaghreb