Une délégation de l’Agence française de développement (Afd) conduite par son directeur, Bruno Leclerc était face à la presse nationale et internationale, le mardi 27 septembre 2016, dans un hôtel de la place à Abidjan / Plateau. Il s’agissait pour le directeur et sa délégation de faire le bilan des activités de l’agence pour l’année écoulée (2015). Mais également, des perspectives pour les quatre années à venir (2020), dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D). Membre de la délégation, Gaël Giraud, économiste en chef de l’Afd en mission en Côte d’Ivoire, a annoncé la signature d’un mémorandum pour un dialogue stratégique entre la République de Côte d’Ivoire et l’Afd. A travers ce mémorandum, ce sont des études qui seront menées entre certaines institutions ivoiriennes telles que le Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (Cires, les ministères sectoriels concernés et l’agence française « sur le modèle de croissance ivoirienne en tenant compte de ses spécificités, des effets du changement climatique et ses vulnérabilités ». Donnant plus de précisions sur les axes de réflexion, l’économiste en chef de l’Afd a indiqué ces études sur « la transition énergétique, l’emploi des jeunes ou les inégalités et les conditions de l’émergence d’une classe moyenne ». Poursuivant, il a donné une idée des participants. « Ce partenariat sera animé par un comité de pilotage composé des différentes parties prenantes. Des séminaires et conférences réguliers seront co-organisés par la partie ivoirienne et l’Afd afin de discuter des résultats des études», a-t-il souligné . Avant d’annoncer la tenue d’un éventuel séminaire dès l’année prochaine 2017 sur le modèle macroéconomique.
67% d’engagement contre 10% de décaissement pour le 2e C2D (2014-2020)
Intervenant avant Gaël Giraud, Bruno Leclerc a justifié, le taux d’engagement des projets (67%) pour le 2e C2D (2014-2020) sur les 10% de décaissement alloués à la réalisation de projets. « Le 2e C2D a été signé en 2014. Tous les projets qui ont été engagés c’est-à-dire il y a 67% de projets qui ont été engagés(…). Nous allons continuer et jusqu’à la fin de l’année, nous aborderons le volet eau/ assainissement et justice. Une fois que vous avez approuvez un projet, il faut le mettre en œuvre c’est-à-dire démarrer l’ensemble des études (….). Tout cela prend du temps. Il faut faire un plan annuel d’activités qui décline le projet composant par composant. Le fait qu’on décaisse le financement maintenant, n’empêche pas les ministères techniques de travailler sur la préparation des dossiers. De gros décaissements se feront d’ici la fin de l’année et ce taux de décaissement (10%) va augmenter », a-t-il dit . Aussi, dans le cadre de la mise en œuvre de futurs projets relatifs au développement urbain, le directeur a annoncé la construction de deux marchés , un à Yopougon et l’autre à Bouaké. « La construction de marchés urbains de Bouaké et de Yopougon sont à l’étude dont les montants de financements seront assurés en 2017», a-t-il déclaré.