Ils sont soupçonnés d’avoir utilisé frauduleusement du papier en-tête officiel de la Minusca pour la transaction d’un terrain, selon un communiqué du ministère de la défense du Gabon
Deux éléments du contingent militaire gabonais déployé dans le cadre de la Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) sont retenus à Bangui pour des «fautes graves», selon un communiqué du ministère de la Défense du Gabon.
«Il s’agit du Sergent-chef Nze Obame et du caporal-chef Corneille Mihindou qui auraient conclu les 24 et 28 avril 2015, en complicité avec un ressortissant centrafricain, un bail illégal portant sur la location d’un terrain au nom de la MINUSCA, en utilisant de manière frauduleuse du papier en-tête officiel de la MINUSCA», révèle le communiqué signé du ministre de la Défense Nationale, Ernest Mpouho Epigat.
Le communiqué indique que le gouvernement gabonais marque son accord pour qu’une enquête conjointe soit diligentée afin d’établir les responsabilités.
Selon le ministère de la défense, cette enquête est conforme à l’application des dispositions de l’article 7.10 et 7.15 du Mémorandum d’accord entre les Nations Unies et les pays contributeurs des troupes.
Le gouvernement gabonais a désigné deux enquêteurs officiers de police judiciaire (un Gendarme et u policier) qui ont été dépêchés à la capitale centrafricaine pour s’associer à la MINUSCA.
Le Gabon compte environ 500 militaires pour la mission de soutien la Centrafrique.
Le 26 mai dernier, près de 150 militaires ayant passé 15 mois à Bangui pour cette mission de maintien de la paix ont été relevés et sont rentrés au pays. Les deux militaires présumés coupables des fautes graves sont restés consignés pour les nécessité de l’enquête.
PME PMI MAGAZINE avec AFRICA24 MONDE